E.M.I.A
Promotion Indochine
Promotion Nouveau Bahut
Promotion Extrême-Orient
Promotion Maréchal Bugeaud
Promotion Capitaine Bourgin 1961-1962
Promotion Serment de Koufra 1962-1963
Promotion Belvédère 1963-1964
Promotion André Zirnheld 1964-1965
Promotion Cinquantenaire de Verdun EMIA 1965-1966
Connétable Du Guesclin - Promotion EMIA 6
Promotion Narvik 1967-1968
Promotion Libération de Strasbourg 1968-1969
Promotion Plateau des Glières 1969-1970
Promotion Général Koenig
Promotion  Souvenir 1971-1972
Promotion Capitaine de Belsunce
Promotion Général Laurier 1978-1979
Promotion Lieutenant-Colonel Félix Broche 1979-1980
Page de la promotion Lieutenant Borgniet 1983-1984
capitaine Legrand - Promotion EMIA 27
Promotion Capitaine Barrès  1991-1993
Promotion Lieutenant de Ferrières
Promotion Colonel Guéguen
Promotion Ceux d'Afghanistan 2012-2014
Promotion Général Delayen 2013-2015
Lieutenant Nungesser -  - Promotion EMIA 54
Colonel Michel Vallette d'Osia  - Promotion EMIA 55
Lieutenant-colonel MAIRET  - Promotion EMIA 56
 promotion Général Lucien Le Boudec  2017-2019
Promotion USKUB 2018-2020
Promotion Armée des Alpes 2019-2021
Promotion général Eblé 2020-2022
promotion Gergovie  2021-2023
Promotion DUPIN  2022-2024

Le Dolo - Folklore EMIA

Depuis quelques années, les élèves se sont vu affubler le surnom de "DOLO". Celui-ci trouve ses origines à l'époque, désormais révolue, où les rations de combat de l'armée française n'étaient composées que d'un seul plat chaud pour la journée. Le deuxième repas était agrémenté d'une boîte de "corned-beef" de la marque "Dolo" ornée d'un badeau rouge et jaune à l'effigie d'un boeuf. 

Voulant souligner le goût promoncé de leurs camarades de l'E.M.I.A. pour les exercices physiques et les sorties sur le terrain, ce sont les Saint-Cyriens qui leur ont attribué ce sobriquet.

Le "corned-beef" a disparu des boîtes de ration, mais le surnom est resté. Peu  appréciè au début, il fait aujourdh'ui parti intégrante du vocabulaire en cours aux Ecoles, car cette ilage du boeuf symbolise la force tranquille et la rusticité, qualités auxquelles l'E.M.I.A. s'identifie volontier lors des activités communes.

Mais cette force tranquille n'empêche aucunement les élèves, à l'instar de leurs Anciens, de profitter d'une occasion comme le 1er avril pour surprendre leurs cadres et s'en amuser.

Source : Force et Courage - Histoire et traditions de l'Ecole Militaire Interarmes de 1873 à nos jours (Promotion Cadets de Cherchell)

Corned beef

 


 

Le grand bossu et le petit bossu

Les termes que nous abordons ici sont remplis de gloire, de panache, d’élégance et d’une espièglerie fumante saupoudrée de jours d’arrêts et de Weekends à l’ours… Le terme de bossu signifie, s’il on devait  simplifier, celui qui possède le plus de jours d’arrêts pris aux écoles. Mais pourquoi le terme de bossu, ainsi que la distinction entre grand et petit ?

Il existe dans le camp de manœuvre de Coëtquidan deux mouvements de terrains caractéristiques nommés la grande bosse et la petite bosse. Ils sont situés à quelques kilomètres du camp bâti et en des temps anciens, la punition des élèves était d’exécuter en courant un parcours passant par les bosses et le camp bâti. L’élève le plus puni était donc celui qui avait fait le plus grand nombre de fois ce parcours, d’où le surnom de « bossu ».
Pour ce qui est de l’adjectif grand ou petit c’est très simple ! Le cadet le plus puni est le petit bossu, tandis que les anciens de deuxième année possèdent le grand bossu !

Ce titre est honorifique, révélateur du panache de l’officier et de l’esprit critique de notre recrutement. 

Les entrées chaudes

Loin d’être une simple coquetterie culinaire,  « l’entrée chaude » est un concept tout entier qui se suffit à lui seul !

Il est connu de tous que les Dolos aux écoles n’ont pas la réserve, la bienséance ni l’estomac de nos camarades St-Cyriens. Ainsi lorsque l’aiguille de notre montre se rapproche dangereusement de midi, voire de 11h30, il est de coutume de quémander ou de susciter l’attention du professeur (nommé « rat») pour nous permettre de se ruer toute langue sortie sur les malheureuses entrées chaudes de Wagram (le restaurant des écoles).

Cette tradition peut nous conduire à utiliser tous les subterfuges possible pour atteindre les feuilletés aux fromages et autres quiches lorraines !

Le grand bossu et le petit bossu

(c) photos promotion Nunguesser

Le calot du dolo

Le calot constitue l’élément indispensable et l’attribut principal du dolo. Il faisait partit de la tenue de service courant à  l’école de Cherchell, mais il fut abandonné au profit du béret en 1960. Il fallut attendre 1986 pour que le Calot revienne dans nos unités en coiffe de tradition. l’EMIA reporte depuis alors, son calot bleu ciel et rouge qu’elle portait à l’ESMIA.

Le bleu ciel est hérité des aspirants de Cherchell, la couleur rouge témoigne de l’histoire commune avec les élèves de « la spéciale »  durant la période ESMIA (1947-1961). Il est de coutume que chaque dolo fasse apparaitre sur son calot, du côté droit ce qui caractérise son passé en corps de troupe, et du côté gauche ce qu’il souhaite pour l’avenir. 

Chant Le Grand Bossu


Source : A.S.O.R.44

 

REFRAIN
Lame de mon sabre,
tu me montres le chemin,
La "pompe" et les palabres,
n'y changeront jamais rien.
Ma seule espérance,
porte le nom d'un régiment
Je garde patience,
je reviens dans un an

 

I
Un soir dans la tourmente,
il a pris le chemin
Qui dans le camp serpente,
des "bosses" jusqu'au moulin.
Il a par une "perche"
enfin atteint le but,
Que tout I.A. recherche :
Devenir un "bossu".

II
Le voraçon est rosse,
pour calmer son courroux,
Tout en haut de la bosse,
il lui donne rendez-vous.
Là trempé jusqu'aux os,
mais rempli de fierté,
Le Bossu fait calot,
et se met à chanter.

 

III
Un soir dans la tourmente,
à force de courir,
Sous les trombes battantes,
le Bossu va mourir.
Des innocents en deuil,
de blanc étant vêtus,
Porteront le cercueil
du plus grand des Bossus.

 
 
DOlo insigne

Le Dolo Cornu par Chants des armées françaises

 
 
 
REFRAIN
Quelle émotion, quel transport de joie
J′entends les bœufs de l'EMIA
Quelle émotion, quel transport de joie
J′entends les bœufs de l'EMIA
 
I
Dans les forêts sauvages encore
Brutaux et sales hommes et femmes nus
Plus que les loups ou les dinosaures
Craignaient tremblant les Dolos Cornus
 
II
Saxons, Huns, Maures et Germains
Fuyaient leurs tartes et leurs coups de boule
Terreurs dans tout l'Empire de Rome
Depuis Quimper jusqu′à Istanbul
 
III
Napoléon le cœur plein d′effroi
Presque vaincu, les pieds dans la boue
Pria en pleurs mon Dieu donne moi
Quelques Dolos pour piller Moscou
 
IV
Adieu tueries, délicieux carnages
Alors pour rire ils passent leur temps
A traquer les rats malgré leur âge
Dans les couloirs de Coëtquidan
 
Adieu déjà, et sous le ciel froid
La corne triste et la sabot lourd
Ils partiront armés de leur foi
Fiers officiers et Dolos toujours
  
VI 
Sachez Cadets que comme des frères
Veillent sur vous les anges bovins
Il porteront au feu de la guerre
L'idéal pur de vos grands Anciens
 
VII
Dans la tourmente l'espoir renaitra
Vaincront les Bœufs de l′EMIA
Dans la tourmente l′espoir renaitra
Vaincront les Bœufs de l'EMIA

ECOLES MILITAIRES DE COETQUIDAN
56380 - GUER CEDEX